T'es beau, t'es fort, t'es musclé
Un génie, beau, fort et musclé, boucle à l’oreille, souvent les bras croisés, donne une graine à la mère Misère ; une sorte de haricot magique. Le bonheur doit fleurir… Mais à chaque fois que le printemps arrive, Abel le Rebelle et sa bande font pipi sur la fleur. Le génie ressort alors de sa bouteille…
T’es beau, t’es fort, t’es musclé est un conte de Jérôme Aubineau plein de muscles et de jugeote. On y apprendra qu’on n’est jamais seul et qu’il y a toujours de l’espoir dans la vie. Basile, avec sa super guitare, accompagne finement une narration amusée et amusante.
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"Bravo" Revue des livres pour enfants n°276 - catégorie Livres CD, avril 2014
Lassée de voir Abel le rebelle et sa bande venir faire pipi sur la fleur qu’elle chouchoute dans son jardin, Mère Misère – la bien nommée- fait appel à M. Propre… En introduisant un génie tout droit sorti d’une publicité pour un célèbre détergent la malicieux Jérôme Aubineau propose une version à la fois modernisée et décalée du conte populaire « Le poirier de Mère misère » publié par Charles Deulin dans Le Roi Cambrinus. Le résultat est hilarant tout en gardant une touche de sagesse finale. Les refrains, ma chanson et la guitare complice de Basile Gahon accompagnent un racontage alerte. Texte dans l’album, illustré par les images facétieuses de Charles Dutertre.
Coup de cœur du Blog "Enfants à l'écoute" - Françoise Tenier, octobre 2013
Beau, fort, musclé, c'est M.Propre, le seul génie que connaît Mère Misère la bien nommée. Il donne à la vieille femme une graine qui peut faire fleurir le bonheur, mais chaque printemps Abel le rebelle et ses potes tuent la fleur en faisant pipi dessus ! Qu'importe, son génie préféré donne à l'ancêtre le moyen de riposter. Arrive la mort...L'histoire est directement inspirée par un conte populaire : le "poirier de Mère Misère", fixé par Charles Deulin en 1874 dans le recueil "le roi Cambrinus" et qu'on retrouve dans diverses traditions (flamande, espagnole, poitevine... ). Marque d'un authentique conteur, le malicieux Jérôme Aubineau s'est approprié ce récit venu du fond des temps pour en faire quelque chose de bien personnel. Avec un génie tout droit sorti d'une publicité pour un célèbre détergent et la métamorphose des malveillants en nains de jardin, il a pris le parti de l'humour, voire de la franche rigolade. Il arrive même à nous faire rire aux larmes avec l'accumulation des malheurs de la pauvre vieille, et on en redemande ! Il y a de la truculence dans son racontage alerte qu'il émaille de refrains et de chansons, en totale complicité avec Basile Gahon dont la guitare souligne commente et accompagne les différents épisodes d'un récit qui, mine de rien, fait drôlement réfléchir.